vendredi 11 octobre 2019

Jacques Laroussinie, architecture et vide.



Après François Maréchal en mars, c'est aujourd'hui un autre grand monsieur de la Borne que la Galerie Prisme met en avant : Jacques Laroussinie.
Après avoir fréquenté l'atelier de céramique de l'Ecole Nationale des Beaux-Arts de Bourges et les cours de Jean et Jacqueline Lerat, il s'installe dans l'Eure et Loir en 1972 et y construit son premier four à bois. Ce n'est qu'en 2007 qu'il revient vivre près de la Borne dans une maison-atelier en bois construite avec l'un de ses fils à la lisière de la forêt. Un lieu magique hors du temps où des sculptures vous accueillent dès le jardin.





C'est la première fois que Jacques Laroussinie expose son travail à Paris. A 74 ans, il continue d'explorer des thèmes auxquels il est fidèle depuis toujours : l'architecture -qu'il travaille à la plaque et évoquant des habitats lointains, souvenirs de ses voyages à travers le monde- , de grands vases dans lesquels un buste peut être perçu -empreinte de l'école "Lerat"- et d'autres vases/sculptures comme éventrés d'une faille. Dans ces derniers, il ne sera plus question de bouquet ou d'eau, le vide se suffisant à lui-même.

Jacques Laroussinie aime construire mais aussi déconstruire. La preuve par ses "non-théières" (théières sans parois pour une brûlure assurée) ou en signant d'un des anagrammes de son nom (il en a trouvé des dizaines!) 

La Galerie Prisme édite pour l'occasion un catalogue sur le travail du céramiste. Jacques Laroussinie y cite un ami sculpteur et poète qui clôturera notre article "un four c'est comme une maman, il porte nos enfants" Les derniers enfants de Jacques se trouvent 1 avenue du Père Lachaise (Paris 20e) jusqu'au 10 novembre 2019.










1 commentaire:

  1. Merci au strict maximum pour cet article éclairé et eclairant.. Et pour leur regard toujours très juste..!

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