D'origine allemande, Hildegung Schlichenmaier (1941- ? ) entreprend d'abord des études de lettres. C'est après avoir vu une exposition de céramique à Bourges qu' elle décide d'étudier la céramique dans l'atelier d'Antoine de Vinck en Belgique puis dans celui de Pierre Mestre à la Borne.
Par la suite, elle entre à l'atelier de Jean et Jacqueline Lerat à l'Ecole des Beaux-Arts de Bourges, où elle rencontre son futur mari, Rémi Bonhert (1943- ? ) ancien stagiaire chez Yves Mohy. En 1968, ils s'installent près de la Borne, où ils fondent leur premier atelier et construisent un four à bois. En 1969, le couple de céramiste fonde avec Jean-Pierre Bonardot "L'atelier de Redan".
Par la suite, elle entre à l'atelier de Jean et Jacqueline Lerat à l'Ecole des Beaux-Arts de Bourges, où elle rencontre son futur mari, Rémi Bonhert (1943- ? ) ancien stagiaire chez Yves Mohy. En 1968, ils s'installent près de la Borne, où ils fondent leur premier atelier et construisent un four à bois. En 1969, le couple de céramiste fonde avec Jean-Pierre Bonardot "L'atelier de Redan".
Parmi les élèves des Lerat, ils sont sûrement ceux qui demeurent les plus fidèles à leur famille d'esprit. Ils leur sont d'ailleurs comparables par le fait qu'ils travaillent en couple et que leur oeuvre évolue lentement, de pièce en pièce, grâce à une même sensibilité nourrie par l'observation de la nature, augmentée d'un intérêt conjugué pour les arts populaires et l'art contemporain. Et plus si affinités bien entendu.
Comme les Lerat, ils rejettent la manière japonisante qui, sous influence de Bernard Leach et de Shoji Hamada, est très en vogue à la Borne dans les années 70. Ils lui préfèrent un équilibre entre conception architecturale -l'architecture étant la formation initiale de Rémi Bonhert- et une veine organique exacerbée. Leur oeuvre appartient donc essentiellement aux règnes végétal et animal: formes ouvertes, travaillées d'empreintes, de sable, de chamotte pour les pièces d'Hildegund; constructions plus géométriques, mais elles aussi inspirées de la nature (nids d'insectes, graines compartimentées à l'infini...) pour la production de Rémi Bonhert.
Ils participent à la première exposition de céramique contemporaine du Musée des Arts Décoratifs de Paris en 1982.
Comme les Lerat, ils rejettent la manière japonisante qui, sous influence de Bernard Leach et de Shoji Hamada, est très en vogue à la Borne dans les années 70. Ils lui préfèrent un équilibre entre conception architecturale -l'architecture étant la formation initiale de Rémi Bonhert- et une veine organique exacerbée. Leur oeuvre appartient donc essentiellement aux règnes végétal et animal: formes ouvertes, travaillées d'empreintes, de sable, de chamotte pour les pièces d'Hildegund; constructions plus géométriques, mais elles aussi inspirées de la nature (nids d'insectes, graines compartimentées à l'infini...) pour la production de Rémi Bonhert.
Ils participent à la première exposition de céramique contemporaine du Musée des Arts Décoratifs de Paris en 1982.
Le couple quitte ensuite la Borne pour s'établir en Alsace à Turckheim, près de Colmar, où ils construisent un nouveau four à bois.
Les informations glanées de-ci de-là sur ces céramistes étant plutôt maigres, si de bonnes âmes souhaitent apporter leur contribution, et ainsi avoir l'honneur et le plaisir de participer aux pages les plus SM de l'histoire de Blogspot elle sont les bienvenues !
Le Strict Maximum vous propose de terminer avec l'oeuvre du couple.
Pour ce qui est des invitations à dîner évoquées en début d'article, que les quelques privilégiés qui en bénéficient ne s'inquiètent pas. Nous pourrons toujours partager un club sandwich côté salon, face à Hildegund.
Les informations glanées de-ci de-là sur ces céramistes étant plutôt maigres, si de bonnes âmes souhaitent apporter leur contribution, et ainsi avoir l'honneur et le plaisir de participer aux pages les plus SM de l'histoire de Blogspot elle sont les bienvenues !
Le Strict Maximum vous propose de terminer avec l'oeuvre du couple.
Pour ce qui est des invitations à dîner évoquées en début d'article, que les quelques privilégiés qui en bénéficient ne s'inquiètent pas. Nous pourrons toujours partager un club sandwich côté salon, face à Hildegund.
Bravo ! J'ai pour habitude de "tester" un amateur en lui montrant une oeuvre d'HS et si ce dernier me dit "mais c'est HS !" (sans éternuer :-) ), je me dis "aïe", un bon (concurrent) :-)...
RépondreSupprimerEn voilà une bonne technique! Nous arrivons même à le prononcer correctement la bouche pleine ...cela fait donc de nous des bons ^^
Supprimer