vendredi 16 octobre 2015

Wifredo Lam.

Le Strict Maximum vous propose une petit cocktail automnal. Prenez un checker et mettez-y un soupçon de Matisse, une noisette de Dali, deux cuillères de Chagall, une bonne louche de Picasso et une autre d'art primitif. Qu'obtient-on ? Une rétrospective de Wifredo Lam au Centre Pompidou.


Le SM ne va pas le cacher, il n'avait jamais entendu parler de cet artiste. Pourtant, ce dernier correspond parfaitement à ce qui l'intéresse en ce moment: le mélange d'art moderne / art primitif et les influences de l'un sur l'autre. De part ses origines et les mouvements qu'il a traversé, Wifredo Lam en est le parfait métissage.


L’artiste, épris très tôt de peinture et de dessin, se forme à Madrid, où il rencontre Dalí, Francisco Bores et d’autres peintres non-conformistes soucieux de s’éloigner d’une peinture trop académique. Plus tard, il s’installe à Paris, rencontre Picasso, qu’il admire profondément, Braque, Breton ou encore Paul Éluard. 
   

Le parcours de cette exposition éclaire les périodes marquantes de la carrière de Wifredo Lam et témoigne de ses expérimentations stylistiques, via différents médiums. 300 œuvres: peintures (dont de très nombreux grands formats), dessins, céramiques ou gravures jalonnent ainsi ses premières années cubaines, sa période espagnole, les années en France mais aussi son retour à Cuba en 1941.

Wifredo Lam - Centre Pompidou - Jusqu'au 15 février 2016















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