dimanche 29 janvier 2017

L'Art de la sieste.


Le Strict Maximum rentre de Puisaye où il a décroché les sculptures et dessins Ulrikk. Un séjour court mais axé autour de deux nouvelles visites.

La première: l'atelier du peintre Sancerrois Yves Martin. L'été dernier, au hasard de nos balades, nous tombions sur une brocante à Sancerre et plus particulièrement sur un stand très intéressant. Il était tenu par un personnage armé de sa gouaille et d'un mégot vissé au coin du bec. L'homme nous avait proposé de fouiller dans son garage (un véritable bric-à-brac du sol au plafond) à la recherche de la perle rare. Nous y avions débusqué deux fantastiques toiles abstraites -actuellement dans notre salon- qui s'avéraient être ses propres peintures! Non seulement nous trouvions ces tableaux fantastiques mais nous étions d'autant plus contents de rencontrer leur auteur. Nous sommes donc allés lui rendre une petite visite, l'artiste nous ayant promis d'aller à la recherche d'autres toiles dans son bazar. 


Nous y avons laissé une toile en réparation et sommes repartis avec un grand format qui était caché dans un coin. Mais heureusement, le Strict Maximum aime fouiller! Ce tableau date de 1974, juste après son passage aux Beaux Arts de Bourges.



La seconde visite: l'atelier de Lucien Petit à Boisbelle près de La Borne. Le SM suit son travail depuis quelques temps, il était donc dans l'ordre des choses de passer lui faire un coucou.




Lucien Petit, né en 1957 à Sancerre, travaille la terre dans un atelier retapé au fil des saisons. Béton ciré au sol, grande table de travail recouverte de zinc, des sculptures en cours séchant un peu partout, le feu qui crépite, des grigris près de la table de dessin... Un espace très ordonné et chaleureux, l'écrin de toutes ses créations organiques, minérales, architecturées. Une fois cuites, elles sont exposées près de la fenêtre. D'un parfait accord, des cactus se mêlent aux sculptures. A moins que ce ne soit l'inverse.



C'est dommage de les séparer tellement l'ensemble est cohérent. La décision se joue presque à pile ou face quand il est temps de faire un choix... Et puis des fois le choix est impossible et on emporte des sculptures qui se ressemblent!





Autre achat, cette boîte de Robert Deblander faisant partie de ses premières oeuvres en grès.


La journée s'est terminée par une longue sieste. Et avec des couleurs comme celles-ci au dessus de la tête, le SM peut vous dire qu'il voit la vie en rose (du ROSE, il y en a UNE voire DEUX qui doivent être contentes...)





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