lundi 1 décembre 2014

C'est si beau la ZUP...

...Oui mais au tout début.
Le Strict Maximum vous emmène faire un tour du côté de Vénissieux  dans le Rhône, et osons même la  ZUP des Minguettes aventureux que nous sommes.
Pour ce faire utilisons non pas la machine à remonter le temps mais de simples cartes postales qui, avouons le, suffisent amplement pour une immersion en  zone urbaine prioritaire(rassurez vous, ces susnommées cartes postales datent d'avant le classement en zone prioritaire bien que ça déraille dès 81 du côté des Minguettes)
Le choix de ces cartes et de cette ZUP en devenir n'est bien entendu pas le fruit du hasard puisque vous reconnaîtrez aisément, assidus lecteurs du SM, les mêmes immeubles que les nôtres.



Ces 710 logements sortent de terre en 1965 pour le programme Max Barel. C'est le 4eme ensemble du même type depuis l'invention et la mise au point du procédé d'habitations industrialisées SGAF-BEUFE.





L'envoi de cartes postales se faisant rare (encore moins celles ayant des immeubles pour décor) le Stict Maximum en apprécie d'avantage la correspondance derrière l'image...





Même si bien entendu ce n'est pas une invitation du SM qui se voit refuser par Jacques Agnès et compagnie...




...ni le SM qui organise ni ne participe au dépouillement d'un concours pour  des vacances animées pour le compte d'Antenne 2.
C'est simplement le plaisir d'être spectateur d'échanges aussi divers soient ils à l'époque où la politesse était encore d'usage. 
Gageons qu'aujourd'hui ce n'est pas une carte postale qu'on vous enverra des Minguettes mais sans aucun doute un parpaing. 




1 commentaire:

  1. Votre billet m'interpelle: il met parfaitement en évidence les conséquences des différentes politiques de la ville menées par nos politiques de tous bords. Ces ensembles d'habitations sont nés dans les années 60 avec pour objectif premier de loger une population grandissante certes, mais avec en filigrane la volonté d'instaurer une vie (idéalisée ?) commune en harmonie autour des besoins de ses habitants.
    20 ans plus tard, nos politiques voulant faire des grandes agglomérations leurs vitrines de réussite, en ont chassé les populations les plus modestes pour les installer en périphérie (proche ou lointaine, selon.) Sans aucune volonté de mixité quelle qu'elle soit, ces ensembles d'habitations sont devenus des "cités" (au sens péjoratif), où la communauté a laissé place au communautarisme. Triste constat. 50 ans plus tard, nos politiques s'en mordent les doigts. Heureusement que certains maires, avec l'aide d'associations et des habitants, tentent de redonner à ces ensembles leur utilité première: être un lieu de rencontres, d'échanges et de vivre ensemble.

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