vendredi 25 juillet 2014

Combattre les nuisances visuelles.

Chaque été, le Strict Maximum passe devant la fondation Vasarely. A l'aller il ne s'y arrête pas car il est trop pressé d'aller sautiller dans la méditerranée. Et au retour, il n'a qu'une hâte, retrouver au plus vite son confort et l'agitation de la ville.
Cette année, il s'est organisé! Et c'est au petit matin qu'il a foulé Aix-en-Provence à la découverte du centre architectonique.





Conçu par Vasarely avec la collaboration des architectes Jean Sonnier, Dominique Ronsseray et Claude Pradel-Lebar, le bâtiment de 5000 m2 est un exemple d'intégration de l'art en architecture.

Seize modules à base hexagonale sont imbriqués dans un gigantesque jeu de construction utilisant la technologie et les matériaux privilégiés par le mouvement moderne.





Idéaliste, Vasarely œuvra durant toute sa vie à mettre l'art à la portée de tous en la plaçant au service de l'humanité.
Il souhaite l'intégrer à notre quotidien et à l'architecture de manière organique. Pour lui, "l'art sert à changer la vie". Vasarely veut "donner à voir". Il utilise la géométrie, associe formes et couleurs, et crée l'illusion de l'espace, du volume, du mouvement, pour, dit-il "combattre les nuisances visuelles et réaliser la cité polychrome du bonheur".





Le couronnement de son oeuvre s'est concrétisé par l'ouverture de la Fondation, en 1976 à Aix-en-Provence, à travers laquelle il souhaite alors créer un centre réunissant urbanistes, architectes et plasticiens afin qu'ils créent ensemble la ville de demain. Le souhait de Vasarely n'était pas de fonder un musée, mais un véritable laboratoire d'idées.
Plus de 40 œuvres monumentales de 5 mètres de large sur 8 mètres de haut sont visibles au fil du parcours. Dans des matériaux aussi variés que les Emaux de Briare, l'aluminium, la céramique de Delft, le plastique, la tapisserie,... avec pour fil conducteur : l'art optique.












Bien que la fondation soit actuellement en rénovation et que l'état de certaines œuvres laisse à désirer, nous faisons un véritable bon dans les années 70 en la parcourant. Tout y est encore d'époque, notamment les banquettes grises visibles sur les photos ci-dessus. 
Et Concernant les urinoirs, les Strict Maximum vous laisse plancher...





2 commentaires:

  1. Mais bon sang...où ma mère a t elle pu mettre la litho de Vasarely qui était accroché dans le couloir de la maison familiale il y a ...quelques années déja !

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