WE WANT SEX.

Ce soir le Strict Maximum s'est repassé un de ses films préférés de ces dernières années.

Avec une actrice aussi cinglée que talentueuse, Sally Hawkins, et une histoire qui se déroule dans les années 60. WE WANT SEX EQUALITY était fait pour nous.

WE WANT SEX EQUALITY s'inspire d'une grêve qui à eu lieu en 68 dans l'usine FORD de Dagenham. Lutte sociale et revendication de genre? Certainement, mais pas que.

Comédie sociale où le cinéma britannique excelle, ce film de Nigel Cole prend prétexte de la grève pour faire le portrait de l'Angleterre de la fin des années 60 : sexiste et paternaliste (et ce n'est apparemment pas une question de classe)

Lisa Hopkins (épouse soumise du directeur de l'usine FORD) rêvant à la prochaine mise à jour du Strict maximum.

Les filles prendraient elles un drink sans nous?

Et puis un film c'est un peu comme une brocante, on peut se le passer, se le repasser, on y découvre toujours quelque chose qu'on a zappé avant. 

Ce soir, surpris nous fîmes en découvrant que Rita, en plus d'être animée de la même flamme revendicative que la nôtre, servait ses repas sur le même ensemble Thonet que le nôtre.

Nous terminons donc cette journée convaincus que lorsque l'on aime quelque chose, il y a toujours la première fois d'imperceptibles détails  qui vous feront l'aimer encore plus tard.