mardi 14 mai 2013

Chinese Girl de Vladimir Tretchikoff.

J'ai découvert les tableaux de Vladimir Tretchikoff à travers le livre Just Above the Mantelpiece: Mass-Market Masterpieces qui référence les artistes et les modes des reproductions de tableaux, des années 50 à 90, souvent kitsch, qui ornaient (et ornent encore!) les intérieurs de tout ceux qui ne pouvaient s'offrir les originaux.


En France, beaucoup de Poulbots rapportés de Montmartre se trouvaient chez nos parents et grands-parents (et si trouvent parfois encore!) Mais aussi des enfants en larmes... toujours chaleureux au dessus d'une cheminée rustique:


Mais revenons à nos moutons! Le but de cet article était avant tout de parler de la "Chinese Girl" de Tretchikoff. Car je viens d'apprendre que l'originale s'était vendue aux enchères au mois de mars dernier pour la coquette somme de 1,1 million d'euros!!! Un record pour une oeuvre de l'artiste.



Voici l'article, suite à la vente, paru sur le site de Libération:
Il y a des millions de copies bon marché de cette toile dans le monde. Mais l'originale a été vendue mercredi à Londres pour près d'un million d'euros par la maison Bonhams. La Chinese Girl de l’artiste sud-africain Vladimir Tretchikoff a été achetée par le président de Graff Diamonds International. Le bijoutier britannique Laurence Graff, a déboursé 982 050 livres (1,1 million d’euros), soit plus du double de son estimation, a indiqué la maison de vente.
Le responsable de la communication et du marketing de Bonhams, Julian Roup, a précisé qu’il s’agissait d’«un nouveau record pour Tretchikoff», un émigré russe installé en Afrique du Sud (1913-2006). L’œuvre, peinte dans les années 50, sera exposée au Delaire Graff Estate à Stellenbosch (près du Cap), propriété de Laurence Graff, dans le cadre de sa collection d’art sud-africain.
L’œuvre «retourne au Cap, où Tretchikoff l’a peinte. C’est assez merveilleux», s’est réjoui Julian Roup. Ce portrait est un dessin au fusain sur une toile brune représentant une femme au visage coloré d’un vert-bleu irisé, aux lèvres rouge vif, vêtue d’une tunique dorée. Le modèle qui l'a inspiré était Monika Sing-Lee, une jeune femme de 17 ans qui travaillait dans la laverie de son oncle, en Afrique du Sud.

A droite, Monika Sing-Lee en 2011

Le tableau avait été acheté à l'époque directement à l'artiste par une Américaine, Mignon Buhler, pour 2 000 dollars.
Selon Bonhams, cette image est réputée être l’œuvre d’art la plus reproduite dans le monde et Tretchikoff indiquait avoir vendu de son vivant un demi-million de reproductions grand format de cette peinture. Julian Roup a estimé que la vente de mercredi - dont le montant inclut la commission - apportait une reconnaissance accrue à un artiste dont la toile a souvent été comparée à une Mona Lisa kitsch.

Et voici la mienne, une reproduction bien sur, mais d'époque tout de même! 





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